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TROUBLES ANXIEUX

 

Il est normal de ressentir du stress dans certaines situations, comme quand on n'a pas étudié pour un examen qui est à peine dans quinze minutes, pour un exposé oral en avant de la classe de français, ou bien lorsque l'on sort pour la première fois avec une « date ». On peut commencer à se questionner quand le stress devient de plus en plus important et qu'il prend beaucoup plus d'ampleur sur toutes les sphères de la vie, les activités, les relations et ce, à tous les jours. Si c'est le cas, on ne parlera plus de stress, mais d'anxiété.


Trouble panique

Ce sont des crises qui arrivent soudainement, sans prévenir et à différent degré d'intensité. La peur qu'on éprouve lorsqu'on a un trouble de panique est démesurée, imprévisible et intense. Après une ou plusieurs crises, on peut avoir tendance à éviter toutes les situations ou endroits qui pourraient déclencher une crise de panique. Par exemple, : Hier, Archimède était à la cafétéria de son école avec des amis (es). C'était une journée de menu bien ordinaire : du pâté chinois. Ce n’était pas vraiment stressant. Puis, tout à coup, il a l'impression de voir des étoiles, puis des « spots » noirs, avec l'impression qu'il va se ramasser la face dans son lunch. Il a chaud, il manque d'air, il étouffe, il n'a plus aucun intérêt à l'égard de ce traditionnel repas québécois. En fait, il ne se sent vraiment pas bien. Il sent son corps engourdir et sa respiration est d'une rapidité surprenante. L'air n'a pas le temps de se rendre à ses poumons, qu'il est déjà expulsé. Il finit la journée à l'infirmerie de l'école avec une débarbouillette d'eau froide sur le front. Demain, il n'est pas question qu'il retourne à la cafétéria, par peur que ce malaise se reproduise. Il est déterminé à aller dîner chez lui à tous les jours, et ce, pour le reste de sa vie.

 




Le trouble de stress post-traumatique survient après un évènement marquant, qui a pu mettre notre vie en danger ou nous imposer des blessures. Il peut survenir aussi si nous avons été témoin d'un évènement ayant causé la mort, des blessures ou une menace pour la personne avec qui nous étions ou même quelqu'un qui nous est cher (famille, amis(es)). Les personnes qui vivent un TSPT ont souvent des « flashbacks » qui peuvent leur apporter cauchemars, irritabilité, une peur intense et un évitement persistant de tout ce qui est en lien avec le traumatisme. 
Ce type de problématique survient dans des évènements tels que :
  • Les agressions personnelles violentes ( vol, agression sexuelle, agression physique)
  • Le fait d'être kidnapé, d'être pris en otage, d'être torturé...
  • Les accidents de voiture graves
  • Les catastrophes naturelles
  • Le décès d'un proche ( si la personne a assisté à ce décès et qu'il ait eu lieu de façon violente.)

La certitude de développer un TSPT peut augmenter selon l'intensité et la proximité physique du « facteur de stress ». En d'autres mots, plus on se retrouve près, par exemple, d'une bombe (facteur de stress) qui peut exploser à tout moment, plus on est à même de développer un trouble de stress post-traumatique que la bombe explose, ou non. D'une part, parce que c'est un évènement extrêmement stressant et violent. D'autre part, parce que plus on est proche de la scène (ici de la bombe, de la scène d'action) plus la menace à notre intégrité est élevée.

 

 


Ce trouble est défini par des inquiétudes qui ont des répercussions importantes sur la vie de la personne et sur son fonctionnement dans
toutes les sphères de sa vie. Cette personne a des inquiétudes excessives très difficiles à contrôler. Par exemple, elle a peur de faire un accident à chaque fois qu'elle conduit une voiture.

Quelqu'un qui souffre de ses inquiétudes de façon continue peut aussi se sentir :
• fatigué, irritable;
• développer des troubles du sommeil;
• nausée, diarrhée;
• transpiration excessive;
• forte agitation, palpitation cardiaque;
• difficulté à se concentrer;
• difficulté à respirer.

Autres troubles anxieux  

Les phobies (spécifique et sociale)
— Le trouble panique et l'agoraphobie

En cliquant sur l'un ou l'autre des troubles anxieux ci-dessus, vous serez redirigé vers la vignette des troubles anxieux (phobies)

 

Dans la vraie vie, ça ressemble à quoi ?
Archimède à première vue, a l'air d'un gars bien normal. Ce que personne ne sait, c'est qu'il a vécu un choc post-traumatique. C'était il y a un an déjà, mais ça, ce n'est pas écrit sur son front. Il a été pris dans un grave carambolage dans une sortie d'autoroute près de Québec. Beaucoup de véhicules ont écrasés, flambés, capotés. Beaucoup de vitres cassées, de gens blessés et décédés. Lui, il a eu un bras cassé, quelques écorchures de vitre ici et là et... un papa en moins. Depuis cet évènement, il est suivi régulièrement par un psychologue. Son traumatisme s'atténue tranquillement, son deuil aussi. Cependant, il souffre d'un grand trouble anxieux. Les voitures, la vitre et les flammes sont pour lui une source d'anxiété constante et démesurée. Les seules manière qu'il avait de voyager les six premiers mois suivant l'accident c'était à pied ou en vélo. Depuis quelque temps, il est capable de faire quelques kilomètres en voiture sans figer totalement de terreur. La thérapie qu'il suit va de bon train, mais c'est extrêmement exigeant pour lui. Archimède démontre beaucoup de résilience face à l'évènement et la grande perte qu'il a vécu. Malgré les difficultés qu'il vit quotidiennement, il est convaincu qu'un jour il arrêtera de paniquer à chaque fois qu'il doit entrer dans une voiture ou qu'il entend un verre se fracasser. Il est déterminé à tout faire pour se sortir de cette peur incontrôlable, un petit morceau à la fois.

 

Si tu veux en savoir davantage sur les troubes anxieux, tu peux consulter le site web suivant: Troubles anxieux

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