À l'adolescence, nos habitudes de sommeil changent. Un grand manque de sommeil peut amener à des conséquences, comme se prendre pour Batman et croire que notre chambre c'est la Bat-Cave.

Mais non. Sans blague, un manque de sommeil trop grand peut dérégler de façon importante ton horloge interne, qui a déjà son lot de changements.

L'insomnie, c'est la difficulté de s'endormir après 30 minutes passées dans son lit, à se virer dans tous les sens avec les yeux grands ouverts. C'est aussi lorsqu'on se réveille durant la nuit, incapable de se rendormir. L'insomnie ce n'est pas une maladie, mais plutôt une réaction de notre corps pour nous dire que quelque chose ne tourne pas rond!

L’hypersomnie, c'est le contraire. C'est quand qu'on dort beaucoup trop et d'un sommeil profond. La personne aimerait ça se lever, vaquer à ses activités ou se lever avec les oiseaux, mais c'est très difficile. Elle éprouve une grande fatigue, et ce, toute la journée. L'expression « cogner des clous » elle la ressent plusieurs fois par jour et ce n'est pas parce qu'elle se couche trop tard, ou qu'elle ne dort pas. Au contraire, elle dort probablement plus de 10 heures par nuit. Les siestes sur les pupitres pendant les pauses ne sont sûrement pas rares pour une personne qui souffre d'hypersomnie. Encore ici, ce n'est pas une maladie, c'est simplement que ton corps réagit à quelque chose.

On s'entend que tu n'as peut-être plus envie d'aller au lit à 19h30, et c'est totalement normal. Toutefois, sans nécessairement te coucher à l'heure des enfants ou avant le soleil, il est suggéré d'aller au dodo quand tu sens que ton train passe. Comme tous les exemples mentionnés plus haut, et évidemment parce qu'on aime se répéter, le sommeil à l'adolescence est super important, mais bon, on ne t'apprend rien là-dessus, n'est-ce pas!


À titre informatif, chaque adolescent dort un nombre d’heures différents, mais en général les adolescents ont besoin de 10 à 11 heures de sommeil par nuit.

(Ça veut dire que si ton train passe à 21 h, que tu embarques dedans, tu devrais être bon pour te réveiller sans trop de problèmes pour l'école à 6 h ou 7 h et tu auras dormi toutes tes heures... N'est-ce pas merveilleux!)

Minuit est dans le « rush » des examens avant les vacances de Noël et il se sent constamment fatigué. Il fait souvent des siestes lorsqu’il arrive de l’école, mais ne sent pas que c’est assez récupérateur. Lorsqu’il étudie, il se rend compte qu’il n’a pas pris en note les bonnes informations. Il a la chance d'avoir un ami fabuleux qui lui prête gentiment ses notes de cours afin qu'il puisse suivre la matière vue en classe. Minuit se sent découragé de voir qu’il n’a pas la moitié des résultats qu’il devrait avoir en mathématique, en français et en sciences. Lorsque l'heure du dodo approche, il est de plus en plus anxieux, car il craint de ne pas arriver à dormir, ce qui lui cause donc de l'insomnie, et c'est le début d'un cercle vicieux. Minuit vire d'un côté et de l'autre sans arrêt, il a même essayé à plusieurs reprises les remèdes de grand-mères de sa grand-mère Jeanne : eau chaude et miel, lait chaud, tisane de camomille... mais rien n'y fait. Il réussit toujours à s'endormir très tard. Évidemment, le matin, le réveil est très pénible. En fait, il est clairement incapable de se réveiller. Il a plusieurs alarmes qui s'enchainent et ses parents passent leur temps à venir et revenir le réveiller. Depuis la semaine passée, Minuit s’est absenté de trois cours différents, pour pouvoir dormir le matin. Ça fait donc trois fois que l'école appelle à la maison, pour signaler l'absence de Minuit. Ses parents commencent à s'inquiéter pour la santé de leur fils. Ils prévoient aller à la clinique sans rendez-vous, si les symptômes de Minuit empirent.