Le trouble bipolaire se promène souvent entre l’excitation et la déprime. La majorité du temps, l'humeur de la personne prend des dimensions intenses et en temps (semaines\mois). Malgré les hauts et les bas de son humeur, la personne peut quand même se retrouver dans des périodes plus calmes, où elle ne ressens pas les « up and down » et où elle agit complètement normalement.

C’est une phase dans laquelle l'énergie de la personne est très élevée par rapport à la normale. Elle a beaucoup d’idées, de projets et elle a du plaisir dans tout. Elle n’a pas besoin d’autant de sommeil que d'habitude; elle pourrait conquérir le monde! Malheureusement, le monde va trop lentement pour elle. Certains de ses proches peuvent trouver qu'elle est « trop vite en affaires », qu'elle se « lance dans trop d'aventures en même temps », bref qu'elle devrait réfléchir un peu plus avant d'agir. Pour bien des gens on peut aussi remarquer une hausse de la libido, une envie de parler à tout le monde, de dépenser impulsivement, de dormir moins sans n'être toutefois fatigué.
Dure en général quelques jours à quelques semaines.

Au lieu de se retrouver nettement au-dessus de la ligne de stabilité, la personne se retrouve nettement en dessous. C’est la phase dépressive. Elle se sent dans un état d’anxiété et d’hypersomnie. Elle perd l'appétit et elle n'a pas d'énergie. Elle se lève le matin et elle se trouve moins beau/belle, moins fin/fine, moins cool que d'habitude. Sa concentration et son plaisir sont en chute libre. Des fois, elle a même des idées noires (suicidaires) qui lui traversent l'esprit. Des fois, les idées deviennent des plans....
Cette période dure au moins deux semaines.
>>C'est quoi la dépression ?

Dans la vraie vie, ça ressemble à quoi?

Angela sait qu'elle a un trouble bipolaire, depuis bientôt un an. Comme tout le monde, elle a des hauts et des bas. Comme tout le monde, il lui arrive d'avoir de la peine, d'être heureuse, en colère, etc. Ses humeurs vont au gré de ce qui lui arrive dans la vie. Ça n'a pas toujours été comme cela. Il y a un an, lors de l'apparition des premiers symptômes, c'était plutôt la maladie qui dictait les humeurs d'Angela. Elle pouvait pleurer tous les soirs, pendant des semaines, sans qu'il soit arrivé quelconques malheurs. À l'inverse, il lui arrivait d'être hyperactive et hypermotivée pendant des périodes de quelques semaines. Durant celles-ci, elle avait comme projet de décorer toutes les bornes-fontaines de la ville. Parallèlement à ces projets, elle voulait aussi organiser un festival international de mimes. Bien que ses proches appréciaient son enthousiasme et son énergie, ils remarquaient qu'Angela ne dormait plus beaucoup, se lavait moins et ne consacrait plus beaucoup de temps aux activités qu'elle avait l'habitude de faire. En période de « high », Angela avait aussi tendance à boire plus d'alcool et consommer plus de pot pour se « downer », alors qu'en prériode « down », elle a essayé des « speeds » et a même essayé la cocaïne pour avoir plus d'énergie, ce qui lui attirait bien des ennuis. Constatant cela, les parents d'Angela décidèrent donc de consulter leur médecin de famille. Ce dernier référa Angela à un pédopsychiatre. Suite au diagnostic, Angela entama une médication, qui lui permit de prendre le contrôle sur ses cycles dépression/manie, et ainsi stabiliser son humeur. Bien qu'il lui arrive encore d'avoir des moments de vie plus difficiles, Angela connait sa situation et sait maintenant comment gérer son état.

Si tu veux en savoir davantage sur les troubles bipolaires, tu peux consulter le site suivant: troubles bipolaires

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